DÉCRYPTAGE – Si le secteur est en plein boom depuis les confinements liés à la crise du Covid-19, de plus en plus de professionnels s’inquiètent du (trop ?) grand nombre de jeux qui arrivent sur le marché chaque année, exacerbant la concurrence entre éditeurs.
La popularité des jeux de société ne se dément plus. Autrefois vu comme un loisir poussiéreux et désuet, il connaît depuis une quinzaine d’années un véritable retour en grâce, que la crise du Covid et ses confinements successifs ont encore amplifié. Pour preuve, 87% des Français jouent à des jeux de société, plus de la moitié au moins une fois par mois (52%), et un quart une fois par semaine (25%), selon les chiffres relayés par le Festival international des jeux (FIJ). En 2024, 34 millions de boîtes ont été vendues en France, d’après l’institut Circana, générant 587 millions d’euros de chiffre d’affaires (+2,4% par rapport à 2023). Tout va bien dans le meilleur des mondes, serait-on tenté de conclure.
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